Applicant name | C |
Applicant type | Natural person |
Number of applicants | 1 |
Country | Italy |
Application no. | 47196/21 |
Date | 31/08/2023 |
Judges | Marko Bošnjak, président, Krzysztof Wojtyczek, Alena Poláčková, Lətif Hüseynov, Gilberto Felici, Erik Wennerström, Raffaele Sabato |
Institution | Court |
Type | Judgment |
Outcome Art. 8 | Violation |
Reason | Not necessary (health and rights and freedoms others) |
Type of privacy | Procedural privacy; relational privacy; identity |
Keywords | Recognition child conceived through surrogate mother |
Facts of the case | A heterosexual Italian couple can’t have children and chose to have a surrogate mother from Ukraine, using the man’s sperm. C. is the child that is born from that. On behalve of C., the father and the non-biological mother complain that the child can’t have its ties with them legally established and recognized. |
Analysis | The Court quickly establishes that there is an interference with the right to family life, that such was prescribed by law and served the legitimate interests of the protection of health and the rights and freedoms of others. Judge WOJTYCZEK, in a partially dissenting opinion, stresses that instead of an interference by the state, this case should have been considered under a positive obligation for the state. As to the recognition of the child by the intended mother, the ECtHR finds that while the margin of appreciation of States is limited with regard to the very principle of the establishment or recognition of filiation, this margin is greater with regard to the means to be implemented for this purpose. Although, Italian law does not allow the transcription of the Ukrainian birth certificate with regard to the intended mother, it does guarantee the latter the possibility of legally recognizing the child through adoption. Although this may be a difficult procedure, it is not a general or absolute impossibility. That is why Italy, on this point, did not exceed its margin of appreciation. As to the recognition of the child by the father, however, the ECtHR does find a violation of Article 8 ECHR. Here, the ECtHR turns to the procedural requirements implicit in that provision and assesses the quality of the domestic decision-making process, and in particular the duration of the proceedings. ‘A l’évidence, les juridictions internes ont rejeté les demandes litigieuses sans effectuer une mise en balance des différents intérêts en jeu et, surtout, sans considérer les exigences de célérité et efficacité requises dans des procédures comme celle en l’espèce . En particulier, en ce qui concerne « l’efficacité », la Cour ne peut que constater que: – les refus des avis du parquet n’ont pas été motivés sauf pour des raisons de conflit avec l’ordre public ; – quant à la demande de transcription partielle, elle a été rejetée au seul motif d’un formalisme excessif à savoir qu’elle ne faisait pas l’objet du recours, question qui ne peut pas être pertinente dans une procédure axée sur l’intérêt supérieur de l’enfant ; et – aucune indication, à toutes les étapes de la procédure, n’a été donnée quant à un éventuel moyen alternatif pour obtenir l’établissement du lien de filiation entre la requérante et son père biologique, en plaçant la requérante devant le simple refus non fondé sur l’absence des conditions préalables. En ce qui concerne l’exigence de « célérité », la Cour constate que : – nonobstant environ quatre ans se soient écoulés depuis la demande de transcription du certificat de naissance étranger de la requérante, face à l’avis favorable du parquet, les juridictions internes ont nié la transcription intégrale et, pour des raisons procédurales, n’ont pas examiné la demande de transcription partielle ; et – après le refus des demandes de transcription, aucune passerelle procédurale n’a été envisagée par les juridictions pour transformer la procédure en celle plus adaptée pour permettre l’établissement du lien de filiation, de sorte que, en l’absence de telle passerelle, L.B. a dû recommencer la procédure, en s’adressant à l’officier d’état civil, lequel – saisi d’une demande de transcription partielle – l’a refusée nonobstant le fait que la transcription partielle soit normalement admise à l’égard du parent biologique (§65-66).’ |
Other Article violation? | – |
Damage awarded | que l’État défendeur doit verser à la requérante, dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle l’arrêt sera devenu définitif conformément à l’article 44 § 2 de la Convention, 15 000 EUR (quinze mille euros), plus tout montant pouvant être dû sur cette somme à titre d’impôt, pour dommage moral ; 9 536 EUR (neuf mille cinq cent trente-six euros), plus tout montant pouvant être dû sur cette somme par la requérante à titre d’impôt, pour frais et dépens ; |
Documents | Judgment |